vendredi 9 septembre 2011
Ka, le Cirque du Soleil
Par Jean-Denis, vendredi 9 septembre 2011 à 23:52
Pour cet ultime billet je laisse la parole à Johan:
On avait déjà vu de nombreuses merveilles pendant le voyage, le grand canyon, la vallée de la mort, un porte-avions géant, un paquebot géant, Hollywood et le banc de Forest Gump, la route du Pacifique, San Francisco, les séquoia géants, et bien évidemment la lumineuse Vegas.
Et, comme tout voyage, celui-ci a une fin, il fallait donc une conclusion, et l'on ne pouvait pas imaginer chose plus incroyable que le spectacle Ka du Cirque du Soleil pour se faire.
Après un peu d'attente, on entre dans une salle qui étonne par sa grande taille, et on s'émerveille devant l'architecture de trois étages de « balcons » qui rappelle les villages dans les arbres de certaines oeuvres de sciences-fictions. Tandis qu'on s'installe, les ouvreurs, costumés, donne une première ambiance, et les murmures insaisissables qui sortent des haut-parleurs cachés dans nos sièges se mêlent aux cris dans une langue inconnue des acteurs qui longent le bord de la « scène »
Je mets des guillemets à scène, car en lieu et place de la scène, on a un parapet et un grand trou d'où surgit une fumée blanche-orangée. Plus tard, un premier plateau surgira de ce trou et tournera dans tout les sens (se déployant même à la verticale), et un second plateau donnera une profondeur impressionnante à la scène en se déplaçant d'avant en arrière.
Après un rappel des règles de base (ne pas téléphoner, ne pas prendre de photos), qui finit par la chute du spectateur fautif de tout ces défauts dans l'abîme qui tiens lieu de scène (heureusement, c'est un complice), le spectacle débute et est très immersif, les acteurs sont juste devant nous, le son est juste à nos oreilles, les acrobates virevoltent au dessus de nos têtes et le plateau géant se dresse et tournoi dans tout les sens au fil des scènes. Ainsi nous est racontée l'histoire de deux jumeaux (frère et soeur), fils et fille d'un Roi et d'une Reine, qui suite à divers évènements sont séparés et rencontrent des épreuves (et l'Amour !), tandis que l'on est époustouflé tant par la prestation des artistes que par la machinerie exceptionnelle de la scène.
On verra, entre autre, une bataille « vu de dessus » : la scène est à la verticale, les acteurs-artistes-acrobates à l'horizontale dessus, et nous avons l'impression d'avoir une vue aérienne sur cette scène là, ce qui est absolument incroyable.
Le spectacle finit, après milles acrobaties qui passent au dessus de nos têtes et des tours avec des machines infernales, avec un feu d'artifices et un happy end tout à fait américain, nous voilà avec de nouvelles étoiles dans les yeux et sans voix devant un chef-d'oeuvre artistique à la beauté indicible.